Ma méthode

MA METHODE DE JARDINAGE

« Faire le plus possible avec et le moins possible contre » G.Clément

 

 

         Lorsque j’arrive dans un nouveau jardin, ma première action est l’observation :

Je prend le temps de faire le tour du lieu, d’identifier les espèces, cultivées bien entendu mais aussi les sauvages celles que l’on nomme mauvaises herbes , car ce sont elles qui me donneront les premiers indices sur l’état du sol, le climat local, l’exposition et donc les possibilités d’implantations futures.

Pour un diagnostic plus approfondi, je cherche la petite bête : quels sont les insectes présents, les ravageurs et les prédateurs, y-a t il des vers de terre etc… bref je recense la biodiversité .

Puis, je propose :

En premier lieu, la création d’un vrai composteur, si il n’existe pas, en effet la base d’un lieu vivant passe par le compost ; il permet le recyclage de la matière organique provenant du jardin (et de la cuisine) .   

 

En effet, je cherche sans cesse par mes actions à stimuler la diversité de la vie, et à tenter de créer un équilibre naturel.

Évidemment je n’utilise donc aucun produit chimique de synthèse, (sauf la bouillie bordelaise à faible dosage), et en cas de besoin je me sers de plantes fermentées (orties,consoude,prêle …) et depuis peu j’expérimente les traitements à bases d’huiles essentielles en suivant les conseils d’Eric Petiot.

 

 

Pour les Pelouses et Prairies, il me parait important de ne pas tout tondre ou faucher. Ici les principes de bases de la Gestion différenciée rentrent en jeu :

« Entretenir autant que nécessaire mais aussi peu que possible »

« La gestion différenciée ou gestion harmonique est une façon de gérer les espaces verts en n’appliquant pas à tous les espaces la même intensité, ni la même nature de soins. Selon cette approche qui s’inspire de techniques agricoles traditionnelles , il est inutile par exemple, voire écologiquement non pertinent de tondre systématiquement et souvent toutes les surfaces enherbées, ce qui conduit à n’obtenir qu’un même milieu (pelouse rase), presque mono-spécifique, c’est-à-dire banal et très appauvri en biodiversité, ne développant que peu de services écologiques, peu utile pour la faune, hormis pour quelques espèces invasives. »

Il s’agit donc de jouer avec les espaces, de créer des cheminements qui seront modifiés au fil du temps, et de laisser les fleurs sauvages fleurir.

Des zones peuvent aussi être complètement laissées en friches : « Espace de vie laissé au libre développement des espèces qui s’y installent ».

La création de refuges à petits mammifères, notamment à hérissons, permet de recycler les restes de tailles trop long à composter.

Le désherbage, toujours manuel, me permet de sélectionner les vivaces sauvages à conserver, le plus souvent en lieu et place sinon en les déplaçant pour servir de « bouche-trous » gratuits.

La gestion de l’eau est un point qui me parait primordial : Eco -nomie et Eco -logie vont de pair.

 

J’utilise des méthodes d’irrigation très traditionnelles :  l’Arrosoir , la cuvette pour les vivaces, arbres et arbustes, et les canaux pour les haies et potagers en privilégiant la gravitation.

De plus, si les bonnes plantes sont au bon endroit, il n’y a aucune raison de faire perdurer l’arrosage, par exemple inutile d’installer un goutte à goutte aux pieds de plantes typiquement méditerranéennes, arroser une lavande ou un pied de romarin c’est oublier qu’ils savent parfaitement se débrouiller dans leur milieu naturel et c’est surtout les faire mourir rapidement.

 

 

Enfin, je propose aussi la création, l’entretien ou les conseils d’entretien du potager, ainsi que l’intégration de petits jardins d’aromatiques (type spirale par exemple). Je peux m’aider de la pierre ou du bois pour réaliser des structures en hauteurs permettant d’économiser le dos de celui qui cultive, ainsi qu’un drainage souvent bien apprécié par ce type de plantes.